Les prix de l’immobilier ancien sont toujours orientés à la hausse

Posté le 24 juin 2020

Le confinement décidé à la mi-mars a indéniablement eu des répercussions sur le marché de l’immobilier ancien qui, fin mai, enregistrait encore une baisse du nombre des ventes de 53,3 %, après – 82,9 % fin avril. Pour autant, la hausse des prix des logements anciens se poursuit, selon la dernière livraison du baromètre LPI-Se Loger. Les prix signés enregistraient à fin mai une hausse de 3,5 % sur les trois derniers mois et de 5,1 % sur un an, contre + 3,6 % l’année dernière à la même époque. Les prix affichés augmentaient, eux, deux fois plus rapidement qu’il y a un an. "Les offres des vendeurs sont donc toujours aussi ambitieuses et il faut remonter en 2010 pour retrouver un rythme de progression des prix affichés aussi rapide", constate Michel Mouillart, porte-parole de l’Observatoire LPI – Se Loger. À l’origine de cette accélération persistante des prix, on retrouve la conjonction de trois facteurs : une raréfaction de l’offre, une contraction du nombre des crédits immobiliers accordés consécutive aux recommandations du HCSF et, par ricochet, l’éviction du marché de la plupart des primo-accédants.

À Paris, le prix moyen signé s’établit à 10 644 € / m2 (+ 5,5 % sur un an). Dans les grandes villes de province, les hausses de prix sont soutenues à Nantes (3 951 €, + 11,9 %) et, de façon générale, dans tout l’arc atlantique, ainsi qu’à Lyon (5 356 €, + 10,1 %), au Havre (2 151 €, + 9,1 %), à Marseille (3 417 €, + 8,1 %) et à Rennes (3 615 €, + 7,8 %).

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